Biographie

“Peindre pour offrir au regard l’âme des choses”

Né le 6 février 1951 à Valence, dans la Drôme, Gérard Avoic a toujours eu un crayon entre les doigts.

Croquant et colorant tout ce qui lui tombe sous la main, il s’est d’abord et pendant longtemps exercé à reproduire les plus grands: Van Gogh (Les roulottes), Delacroix (La gitane), Géricault (Tête de cheval blanc), Buffet (Le clown triste), Vélasquez (L’Infante Marguerite), Modigliani, Chardin, Dali (La Cène) n’ont bientôt plus de secrets pour lui.

Peignant sans cesse, il profite du moindre temps libre pour améliorer son art et acquiert une maîtrise de toutes les techniques : huile, couteau, pastel, gouache, acrylique, aquarelle.

Il flirte avec l’aérographe, se frotte à la fresque murale,  à la peinture sur camion, voiture, surfaceuse de patinoire : les panneaux, surfaces, revêtements, murs et enceintes des équipements sportifs de la ville de Valence portent son empreinte.

Artiste exigeant, passé maître dans l’interprétation, il rend hommage à ceux qui retiennent son admiration : Gérard Dubois, Chancrin, Pignon Ernest, Fougeirole… tout en explorant tous les styles, du portrait au bouquet, du paysage aux marines, de l’animalier au surréalisme.

Doté de l’oeil du peintre, il crée ses propres compositions de nature morte, genre chéri et maîtrisé entre tous, dans lesquelles il excelle dans le travail des glacis, l’équilibre des éléments et la technique particulière du mélange de l’huile et de l’acrylique.

Offrant aux regards ses oeuvres lumineuses, il touche au coeur et à l’âme tant il sait rendre “La vie silencieuse” de ses tableaux, à l’instar d’une de ses plus belles créations (Poire à l’eau-de vie), pour laquelle il reçut un prix.

Lauréat de nombreux prix au cours d’expositions régionales, il peut illustrer des vins ou habiller des lieux : il dépose sur son passage une présence chaude, animée, vivante; les fruits appellent à la gourmandise, les objets sont familiers, proches.

Un étal fendu, un billot noué, une table rustique, chaudron, carafe, pot de terre et pot de fer, vase et cruche, timbale, cuillère et couteau, torchon drapé, dentelle ouvragée, Gérard Avoic transforme de simples ustensiles en de somptueux écrins, offrant à un compotier ou  à un bocal la personnalité qui lui sied pour accueillir le verger et le potager sublimés.

Ni le velouté de la pêche, ni le satiné de l’abricot, ni le grumeleux de la framboise ne lui échappent.

L’éclat matifié d’un grand cru poussiéreux, la brillance d’un cuivre, la noblesse d’un bois, le vernis d’une clémentine, la rondeur d’un coing sont rendus avec une époustouflante réalité.

Dans les peintures de Gérard Avoic, les animaux ont la parole, les paysages sont mobiles, les bouquets parfumés, les marines iodées et les fruits appétissants.

Peintre des choses simples, il est un artiste insatiable que la difficulté enthousiasme.

La chaleur des objets nous touche, la splendeur des couleurs nous comble, la générosité des compositions nous rassasie.

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